Les invités

Deux compositeurs narbonnais ont composé pour le néo-western LaRoy de Shane Atkinson.

Rim Laurens est un compositeur français de musique de film. Autodidacte, il vient de la musique électronique. Il a collaboré avec une vingtaine de réalisateurs issus du monde entier (Japon, Russie, États-Unis, Pologne, Géorgie…). Les films dont il a composé la musique originale comptabilisent à ce jour plus de 40 prix et plus de 500 sélections dans les festivals internationaux.

Clément Peiffer est un musicien compositeur français. Il commence la guitare à 16 ans et se forme, par la suite, à l’harmonie ainsi qu’à la composition. Initialement issu du jazz, il se passionne également pour les musiques actuelles et pour les musiques du monde.
Principalement guitariste, il est aussi multi-instrumentaliste : piano, basse, batterie, violoncelle, mandoline…

Rim Laurens et Clément Peiffer se sont rencontrés il y a 17 ans au gré de leurs concerts respectifs. C’est pendant le confinement de 2020 qu’ils ont véritablement entamé leur collaboration dans le cadre de films pour le cinéma, de publicités et de films documentaires.

Née à Bruxelles, Marianne Basler suit des études d’histoire de l’art avant de se tourner vers le théâtre et le cinéma. Lauréate d’un prix d’interprétation au Conservatoire de Bruxelles, elle débute dans les années 1980 avec des seconds rôles remarqués (Meurtres à domicile, Trois hommes et un couffin).

Paul Vecchiali lui offre son premier grand rôle dans Rosa la Rose, fille publique, qui lui vaut une nomination au César du meilleur espoir féminin. Elle brille dans des films comme Les Noces barbares de Marion Hänsel ou Va savoir de Jacques Rivette, tout en s’illustrant au théâtre, où elle reçoit de nombreuses distinctions.

En 2025, elle sera à l’affiche de trois films et poursuit son travail de réalisatrice avec des courts et longs métrages inspirés, notamment, par l’œuvre de Marguerite Duras.

Pierre Carles, né en 1962, débute par des études de journalisme avant de travailler dans plusieurs chaînes de télévision. Ses reportages, critiques des médias de l’intérieur, ont souvent été déprogrammés ou censurés. De 1993 à 1998, il réalise des courts métrages pour Strip-tease et, dès 1995, des documentaires indépendants diffusés en salle de cinéma.

Connu pour sa critique des médias dominants (Pas vu, pas pris, Enfin pris ?, Fin de concession), il s’intéresse aussi au salariat, aux modes de vie alternatifs, à la sociologie (Pierre Bourdieu) et à la politique. Son œuvre, singulière par ses thématiques et son approche réflexive, explore la relation entre médias et politique.

Entre 2012 et 2022, il réalise Guérilla des FARC, l’avenir a une histoire et achève actuellement un film-enquête sur Georges Ibrahim Abdallah.

Né en Roumanie, Radu Mihaileanu fuit son pays en 1980 durant la dictature de Ceaușescu pour se réfugier en France. À Paris, il étudie le cinéma à l’IDHEC et travaille comme assistant réalisateur, notamment auprès de Marco Ferreri. En 1993, il réalise son premier long métrage, Trahir, primé dans plusieurs festivals. Son deuxième film, Train de vie, connaît un succès international, avec des récompenses à la Mostra de Venise et au Festival de Sundance.

En 2005, il co-réalise Va, vis et deviens, César du meilleur scénario original, puis Le Concert en 2009, un succès mondial avec une nomination aux Golden Globes. En 2011, La Source des femmes est sélectionné au Festival de Cannes.

En 2013, il produit Caricaturistes – Fantassins de la Démocratie, nommé aux Césars 2015. Radu Mihaileanu est officier des Arts et des Lettres et chevalier de la Légion d’honneur.

Journaliste musical à Rock & Folk, Rolling Stone et Télérama, Stan Cuesta a d’abord été chanteur et musicien. Il a même sorti un album en 1994. Il a écrit de nombreux ouvrages sur le rock et la contre-culture au sens large. Parmi eux, plusieurs biographies d’artistes tels que Nirvana, Édith Piaf, les Beatles, Lou Reed, Catherine Ringer, Jeff Buckley, Léo Ferré et … Joan Baez !

Il est également traducteur et il dirige l’originale collection Les Indociles qui raconte, de façon littéraire et hors des sentiers battus, quelques grandes figures du rock. Son dernier livre, La Musique a gâché ma vie, est un recueil de nouvelles autobiographiques dans lesquelles on entend aussi bien Claude Debussy que du punk.