Radu Mihaileanu

Né en Roumanie, Radu Mihaileanu fuit son pays en 1980 durant la dictature de Ceaușescu pour se réfugier en France.
À Paris, il étudie le cinéma à l’IDHEC, puis exerce le métier d’assistant réalisateur, notamment auprès de Marco Ferreri.

En 1993, sort Trahir, son premier long métrage en tant que réalisateur et scénariste. Le film obtient plusieurs prix dans les festivals. Train de vie, son deuxième long métrage, connaît un succès international. Nommé aux Césars, il est également récompensé lors d’événements majeurs, comme la Mostra de Venise en 1998 et le Festival de Sundance, où il reçoit le Prix du Public.

Après une rencontre avec des immigrés éthiopiens en Israël, il réalise, co-écrit et coproduit en 2005 Va, vis et deviens, récompensé par le César du meilleur scénario original après avoir reçu plusieurs prix lors de la Berlinale 2005.

En 2009, il réalise, co-écrit et coproduit Le Concert. Le film attire près de 2 millions de spectateurs en France et devient un succès mondial, avec une nomination aux Golden Globes. Deux ans plus tard, il signe la réalisation, la co-écriture et la coproduction de La Source des femmes, sélection officielle au Festival de Cannes 2011.

En 2013, il initie, co-écrit et produit Caricaturistes – Fantassins de la Démocratie, un documentaire sur 12 caricaturistes du monde entier. Le film est nommé aux Césars 2015 dans la catégorie Meilleur Film Documentaire.

Radu Mihaileanu a été fait chevalier, puis officier dans l’ordre des Arts et des Lettres en 2007 et 2014, et chevalier de la Légion d’honneur le 14 juillet 2011.

LA SOURCE DES FEMMES

Radu Mihaileanu
France – 
2011 – 
2h11
SAMEDI 22/02 à 21h00 au 
Cinéma
Avec : Leïla Bekhti, Hafsia Herzi, Hiam Abbass

Dans un village isolé d’un pays du Sud qui ressemble au Maroc ou à l’Algérie, les femmes se brisent le dos en allant chercher, chaque jour, de l’eau à la source. À la buvette, les hommes les regardent passer, indifférents, sans jamais les aider. Le manège dure jusqu’au jour où elles décident que tout cela doit changer, que l’esclavage est révolu. Oui, mais comment faire ?

« Le cinéaste en a fait un film plein de charme et de tendresse, lumineux conte oriental en forme de déclaration d’amour à la femme musulmane. Pas de mort pourtant dans cette comédie chantante, mais une joie de vivre communicative. » Figaroscope
« Inspirée d’un fait divers authentique qui s’était produit en Turquie il y a dix ans, cette histoire étonnante a nourri le scénario. D’une tonalité à la fois grave et joyeuse, le long métrage offre à une pléiade d’actrices d’origine maghrébine une partition chorale tonique et attachante. » Le Parisien

LE CONCERT

Radu Mihaileanu
Fr / Belg / It / Rus / Roum – 
2009 – 
02h00
SAMEDI 22/02 à 17h30 au 
Cinéma
Avec : Mélanie Laurent, Alexeï Guskov, Dimitri Nazarov

À l’époque de Brejnev, Andrei Filipov était le plus grand chef d’orchestre d’Union soviétique et dirigeait le célèbre orchestre du Bolchoï. Mais après avoir refusé de se séparer de ses musiciens juifs, dont son meilleur ami Sacha, il a été licencié en pleine gloire. Trente ans plus tard, il travaille toujours au Bolchoï mais… comme homme de ménage.

« Avec sa générosité bouillonnante, le réalisateur de Va, vis et deviens signe une fable chaleureuse sur la revanche des humiliés, exclus de leur propre vie, qui retrouvent dignité et joie de vivre. C’est formidablement joué et emporté par la virtuosité de Mihaileanu […] » Figaroscope
« En ces temps d’individualisme à tous crins, il conjugue ici son obsession de l’imposture rédemptrice avec une réflexion sur la beauté des combats solidaires. » Le Monde

VA, VIS ET DEVIENS

Radu Mihaileanu
Fr / Isr / Belg / It – 
2005 – 
2h20
DIMANCHE 23/02 à 14h30 au 
Cinéma
Avec : Yaël Abecassis, Roschdy Zem, Moshe Agazai

l’Ouest, une mère se réfugie avec son fils au Soudan. L’État d’Israël propose aux milliers de juifs éthiopiens de s’installer en Israël. Chrétienne, la jeune femme ne peut pas prétendre à être accueillie, mais elle convainc son fils de 9 ans de se faire passer pour un juif afin d’échapper à la famine.

« Tout cela est dépeint avec générosité, une volonté de glisser de la fiction documentaire à la fresque lyrique, de faire sourdre l’émotion. En sus de sa sensibilité, Radu Mihaileanu a su utiliserl’extrême délicatesse de ses deux comédiens. » Le Monde
« De multiples thèmes passionnants nourrissent un scénario touffu qui ne fuit aucune difficulté ou embûche. Au contraire, on y voit une pertinente envie de mettre le doigt sur tout ce qui, sous couvert de bonne conscience, peut relever de l’ambiguïté, de la contradiction et de la lâcheté notamment. » Ouest France